L’ostéopathie permet de soulager de nombreux maux observés chez les nouveau-nés : troubles du sommeil, troubles digestifs, torticolis, pathologies ORL… La liste est longue !
Qu’il s’agisse des conséquences d’un accouchement difficile ou des suites d’une grossesse compliquée, il est nécessaire de soulager ces sources de souffrance chez le nourrisson. En pratiquant des mobilisations en douceur, l’ostéopathie apporte des solutions rapides et indolores.
Reste une question majeure : quand consulter un ostéopathe?
Voici les éléments qui vous permettront d’identifier immédiatement les situations où un ostéopathe peut aider votre bébé.
Comment identifier les situations à risque lors de l’accouchement ?
La naissance peut être vécue comme un traumatisme par le nouveau-né. L’ostéopathie permet de traiter de nombreuses pathologies déclenchées par l’un des événements suivants :
La grossesse
- Le nourrisson est prématuré
- Le nourrisson s’est présenté par le siège, le front ou la faceLe travail
- Il y a eu une péridurale
- Il y a eu une césarienne- L’accouchement a duré moins de 2 heures ou plus de 8 heures
La durée d’un accouchement peut en effet affecter le fonctionnement des structures crâniennes, et avoir un impact sur le développement du nouveau-né.
La naissance
- Le corps médical a utilisé des ventouses, des spatules ou des forceps
L’utilisation de ces instruments peut avoir un impact sur la mobilité des jonctions des os du crâne, et entraîner des troubles fonctionnels visibles ou non dès la naissance.
- La tête a dû être tirée
- On a fortement appuyé sur l’abdomen de la mère pour faciliter la naissance
- Le cordon était enroulé autour du cou du nourrisson
- Le fœtus a souffert
- Le bébé a été réanimé, même légèrement
Après la naissance
- Section du frein de la langue
Quand consulter un ostéopathe pour son nouveau-né ?
Non traitées, les pathologies que présente un nourrisson peuvent, à court ou plus long terme, entraîner de multiples troubles fonctionnels. Vous devez être alerté si le nouveau-né présente l’un des symptômes suivants :
Symptômes physiques
- Son crâne est plat, en obus, ou déformé
- Il tourne mieux la tête d’un côté que de l’autre, ou a une diminution de mobilité cervicale
- Ses oreilles sont asymétriques
- L’un de ses yeux s’ouvre mal
- Il présente un strabisme divergent ou convergent
- Il a du mal à tenir sa tête
- Ses cheveux sont usés derrière la tête de façon inégale
- Ses hanches, ses pieds ou ses jambes sont asymétriques
- Il fait des bronchites ou des otites à répétition
- Il fait des conjonctivites
- Il fait des bronchiolites
Symptômes comportementaux
Le sommeil :
- Il ne dort pas beaucoup
- Il dort toujours du même côté
- Il a un sommeil très agité
Les repas :
- Il tète difficilement, les repas sont très longs, il ne prend pas assez de poids
- Il s’agite après la tétée
- Il digère mal, il se tortille
- Il régurgite
- Il est constipé
- Il a des coliques
Le reste du temps :
- Il manque de tonus
- Il pleure sans arrêt
- Il est crispé (ses mains et ses bras sont raides)
- Il se cambre en arrière
- Il garde souvent la tête tournée du même côté
- Il respire bruyamment
- Il sursaute facilement
- Il a fait une chute
- Il est souvent malade