Nous pouvons toutefois identifier deux grands ensembles de techniques qui diffèrent par leur mode d’action : d’une part les techniques directes ou structurelles, d’autre part les techniques indirectes ou fonctionnelles.
Les techniques ostéopathiques directes ou structurelles
Certainement les plus connues et les plus spectaculaires, ces techniques s’accompagnent le plus souvent d’un craquement dû à un déplacement de gaz dans l’articulation.
Les techniques directes font appel à une force extérieure, celle de l’ostéopathe, qui exerce son geste correcteur contre la restriction de mobilité, levant ainsi cette restriction. Le fameux « crac » n’est pas forcément signe de réussite ; il peut y avoir correction sans bruit, et inversement.
Les techniques ostéopathiques indirectes ou fonctionnelles
Ces techniques dites « douces » n’en sont pas moins efficaces. Elles font appel aux forces intérieures du corps, comme la respiration ou la contraction de certains muscles. Elles demandent souvent la coopération du patient. La correction se fait dans le sens de la restriction de mobilité, d’où l’apparente douceur de la technique.
Les deux techniques sont aussi efficaces l’une que l’autre et parviennent aux mêmes résultats. L’ostéopathe choisira l’une ou l’autre en fonction du patient, de la dysfonction, de son expérience et de sa pratique.